L'exquise Nouvelle

Pays

mercredi 22 février 2012

Les auteurs du noir face à la différence...


L'amitié, c'est quoi ?
La première réponse qui me vient à l'esprit serait la confiance...
Je suis ami avec Max, et j'ai grande confiance en lui, tellement confiance, que je vais parler d'un livre que je n'ai pas encore, mais que j'ai commandé, c'est déjà ça.
Ce livre est né d'une idée, magnifique, de Monsieur Fabien Hérisson, dont tout fan de polar et roman noir devrait connaître le site : Livresque du noir
Fabien à eu l'idée de rassembler des auteurs de polars, de romans noirs et de leur imposer un exercice de style : écrire une nouvelle sur la différence de l'autre, son rejet ou son acceptation, sa vision du handicap...

La détresse d’une femme amnésique, une tragique balade en mer, un ange qui tue, les sévices ou la solitude, le sacrifice de jeunes albinos en Afrique, un racket infernal, le piège d’une pickpocket, un dingue du scalpel, la bête humaine, le drôle de journal intime d’une petite fille autiste… 15 auteurs, 15 talents, 15 histoires très noires pour illustrer la différence et décrire ce terrible regard qui pourrit la vie de toutes les victimes d’une discrimination. Déroutant, dérangeant, parfois insoutenable, voici un recueil à lire et à partager avec émotion, parce que derrière ces histoires, il y a toujours quelqu’un qui souffre et en crève… Noir, intense et engagé !
Avec les plumes de  : Nicolas Sker, Sophie Loubière, Laurence Biberfeld, Valery Le Bonnec, Patrick de Friberg, Hervé Sard, Elena Piacentini, Sébastien Gendron, Gaëlle Perrin, Paul Colize, Michel Vigneron, Thierry Brun, Fabien Hérisson, Bob Garcia et Maxime Gillio


Pourquoi je causais de Max au début ?
Ben parce que Max fait partie des auteurs qui ont accepté de relever le défi...

Et si je me la jouais "interviewer" ?

SM  :  Salut Maxime, bienvenue sur le blog des Amis de San-Antonio, tu fais donc partie des auteurs qui ont accepté la proposition de Fabien, pourquoi ?

MG : Parce que je n'ai jamais rien su refuser aux chauves, tu devrais le savoir... Non, blague à part, quand un ami comme Fabien te demande de participer à un projet, déjà, tu l'écoutes. Quand il t'explique que c'est sur le thème de la différence, thème qui te touche personnellement, tu bois ses paroles. Et quand tu sais qu'à l'arrivée, tous les auteurs jouent le jeu de la solidarité et reversent leurs droits à une association s'occupant d'enfants autistes, tu remercies carrément Fabien d'avoir pensé à toi.


SM : Question con, mais tu me connais, c'est une seconde nature chez moi, encore un livre où tes droits iront à une association, c'est pas frustrant à force ? Lansdale, il garde le blé lui...

MG : Oui mais je ne suis pas Lansdale, et je le regrette... Non, mais entre nous, une nouvelle, c'est quoi ? Je vais pas te la jouer artiste maudit, une nouvelle au format demandé par Fabien, c'est quelques jours de travail, ça vaut le coup de tenter. En plus, tu fais comment pour diviser des droits d'auteurs par 15 ? Non, tous à égalité : pas un kopek ! Et puis faut être cohérent avec le projet de départ. Nous, auteurs, on a joué le jeu, on a pondu notre texte, on fait un peu de promo, et c'est tout. Mais le Fabien, ça fait des mois qu'il démarche, tanne, se dépense sans compter. Demande-lui un peu s'il va toucher des ronds, dans l'histoire. Que dalle !


SM : Je suppose que contrairement à moi, tu as lu le recueil, y a-t-il une nouvelle, non pas meilleure que les autres, mais qui t'a plus touché que les autres d'un point de vue émotion ?

MG : Ma réponse va t'étonner, mais... la mienne. Non pas qu'elle soit meilleure que les autres, pas du tout, mais c'est la première fois que j'aborde par écrit le handicap de ma fille autiste, mes peurs, mes angoisses, mes appréhensions. Je suis même incapable de la relire.
Sinon, attends, tu veux que je mette une des 14 autres en avant, et que je me fâche avec les 13 derniers auteurs ? Mais tu es fou ! Déjà qu'il y en a une paire dans le lot que je ne peux pas blairer.


SM  : "Batignolles Rhapsody", "Les auteurs du noir face à la différence", "Dunkerque, baie des anges", directeur de collection chez Ravet-Anceau, les eXquisMen, ta particpation à "D'où viens tu Béru?" ça va, tu tiens le coup ??

MG : Ben oui, pourquoi ?




jeudi 16 février 2012

La Chieuse, par le petit reporter de Maison-Alfort



Depuis le 31 janvier, au théâtre Caumartin, on peut assister à la représentation d’une pièce « La Chieuse ».
Cela faisait quelque temps que Patrice avait co-écrit ce texte (avec Jean Franco), il restait à trouver une excellente troupe de comédiens et un théâtre pour jouer cette pièce : c’est fait !
Avant même d’assister à la représentation, on note la qualité de la distribution : Agnès Soral (recrutée spécialement pout faire plaisir à Seb Le Croco, elle est éclatante en diable dans la pièce), Christian Bujeau (l’ancien maître d’armes du Roi dans la série Kaamelott, et le dentiste du film « Les visiteurs ») est dramatiquement réaliste en marié stressé, Guillaume Mélanie, au look extraordinaire (dommage qu’on ne fasse pas les mêmes tailles, j’adore les vêtements !!!), Christian Mulot, impayable en Texan typique ; Cindy Cayrasso, Camille Cottin et Marie-Aline Thomassin, au jeu vif et enlevé…

Arrive alors la représentation : venus avec Eric Bouhier et sa compagne d’une part, Jacques Chesnais et son amie d’autre part, nous sommes agréablement surpris du remplissage de la salle : il ne reste presque plus de sièges de libres dans une salle donnée pour 400 places.
Inutile de vanter les qualités intrinsèques de la pièce : l’ensemble est rythmé, plein de vie et de rebondissements comiques ; le plaisir est garanti pendant une heure et demie ! De nombreux rappels confirment cette impression.
Patrice, co-auteur de cette pièce, nous confiera avoir vu d’imperceptibles défauts, mais nous ne nous en sommes pas rendu compte…
Pour l’instant, cette pièce reste jouée à Paris, mais on peut espérer la voir jouée en province, et pourquoi pas, une captation…
En bref, si vous avez l’opportunité d’aller voir cette pièce, n’hésitez pas, vous risqueriez juste de passer un bon moment !

mercredi 15 février 2012

Rock In vu par François Vandenbergh



Le jeudi 26 janvier, Elsa Bennett et Hippolyte Dard venaient présenter leur court-métrage « Rock In » à la Maison des Auteurs (dans le IX ème arrondissement de Paris).
Grâce à Daniel Sirach, Jacques Chesnais et moi avons pu assister à la première des trois diffusions, le film durant 17 minutes.
Avant la projection, Elsa et Hippolyte, visiblement stressés, réclament notre indulgence ; sachant que le film a été tourné en deux jours dans leur propre appartement !.
Artistiquement parlant, le film est léché (j’ai personnellement adoré l’animation du générique) ; l’aspect comique est évident ; et on en vient à regretter que le film ne dure que 17 minutes, on en veut davantage ! Des applaudissements nourris viennent confirmer ce ressenti sur le film.
Après la projection, Elsa et Hippolyte nous convient au verre de l’amitié ; c’est l’occasion de discuter avec Sophie et Patrice Dard, et de revoir Odette Cuene-Grandidier. Patrice nous confiera ses sentiments sur sa dernière pièce en date (« La Chieuse ») dont la première débute cinq jours plus tard, le mardi 31 janvier.
En conclusion, un film plaisant, de riches recontres ; merci Elsa, merci Hippolyte pour ce bon moment, et… à quand un long métrage ?

mercredi 8 février 2012

Numérotation...


Les collectionneurs les plus acharnés d'entre vous ont remarqué qu'il y avait un petit souci sur la numérotation des San-Antonio par Pocket, en effet, "T'es beau, tu sais ?" porte le N° 99 alors qu'il devrait être numéroté 79...

Ne vous inquiétez pas, c'était juste un petit souci de démarrage, en effet pas facile pour tout le monde de comprendre les différentes numérotations qui ont été utilisées depuis que les aventures de notre commissaire préférée existent...
Après prise de contact avec des gens très compréhensifs qui se sont rapidement rendu compte de leur erreur, je peux vous annoncer que tout va rentrer dans l'ordre et "nos" San-Antonio vont retrouver leur numérotation chronologique.

En conclusion, longue vie à la collection SAN-ANTONIO chez Pocket!

mercredi 1 février 2012

Jeu de massacre au château

Bon, je vais faire un truc que j'ai jamais fait ici...

Mais vu que c'est mézigue qui m'occupe du blog, je me suis réuni au sommet de moi-même en compagnie d'une Leffe, et j'ai voté : "Fais qu'est-ce que tu veux, ceusses qui sont pas contents, z'ont qu'à pô lire !"


Je vais vous parler d'un livre qui n'a pas été écrit par Frédéric, ni par Patrice, ni par Joséphine, et même pas que l'auteur il est membre des Amis de San-Antonio,(d'ailleurs si tu me lis, Claude, va falloir combler cette lacune fissa)...

Pourquoi je fais ça?
Oh ! pas seulement parce que le livre est bon, sinon tu penses que j'en ferais des billets sur les polars ici, non, parce que dans ce bouquin, "Jeu de massacre au château" de Claude Vasseur, il y a un truc...
Pas du San-Antonio à proprement parler, bien que l'auteur soit un grand fan. Déjà dans son premier opus, on croisait deux flics venus de la capitale qui ressemblaient étrangement à Sana et Béru...
Non, c'est pas du San-Antonio, le San-Antonio c'était Frédéric et c'est maintenant Patrice, mais tu vois, je te dirais bien que c'est du Béru...
Comme si Béru avait un frangin, un cousin, qui soit privé dans ch'Nord, bourru, vulgaire, alcoolo, pas con et attachant...
Outre ce langage qui nous est si familier, le gus sait écrire, il vous brosse un portrait de la bourgeoisie de province pas piqué des vers et des verres pour le héros...
Un humour et sens du calembour qui ne m'a pas laissé de marbre, bref, un coup de cœur que je tenais à vous faire partager. Fendez-vous d'un billet de 11€ et vous allez en plus de découvrir un nouvel auteur, passez un excellent moment.


 … Je vois un fauteuil immense, de dos. Au travers j’aperçois, ayant perforé la toile, un tisonnier avec un angle qui donne tout loisir au sang de couler vers le sol. Un peu de tripaille est encore accrochée à l’arme improvisée. Le précieux liquide a formé une flaque puis, farceur, s’est mis à rigoler vers la porte. La soubrette qui venait apporter la bouteille a dû connaître la frayeur de sa vie. Je poursuis mon odyssée et découvre les traits du supplicié. Il s’agit de Firmin Finaud. Il n’avait pas tort, quand il pensait que quelqu’un en voulait à sa peau. Son compte est bel et bien réglé… 
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