L'exquise Nouvelle

Pays

samedi 30 juin 2012

lundi 25 juin 2012

Une maison, un écrivain sur France 5


Sur une idée originale de Patrick Poivre d'Arvor
Les écrivains établissent souvent une relation singulière avec les endroits qu'ils habitent, qu'ils soient maison d'enfance, refuge sentimental ou demeure de la maturité. 

Chaque épisode nous permet de visiter l'un de ces lieux privilégiés, qui éclairent le cheminement d'un auteur et rayonnent dans ses écrits.

La première saison de la collection « Une maison, un écrivain » - Françoise Sagan, Jean Cocteau, Colette, François Mauriac, Louis Aragon, Marcel Pagnol, Pierre Loti, Marcel Proust, Nathalie Sarraute et Louis-Ferdinand Céline – a su séduire les téléspectateurs en nombre. Fidèles au rendez-vous et aux rediffusions, ils se sont laissés guider avec plaisir dans les demeures de tous les écrivains - même des moins populaires. Un succès dont la presse s’est fait largement l’écho. Il était donc tout naturel de poursuivre cette collection avec une série de dix nouvelles maisons et donc dix écrivains aux univers bien différents. Cette fois encore, la visite des lieux d’écriture s’avère être une clef précieuse pour mieux comprendre les auteurs et leur œuvre. Dans le deuxième volet de cette collection, nous persévérons dans notre étude des écrivains du XXe siècle : Georges Simenon, Frédéric Dard, Marguerite Duras , Antoine de Saint- Exupéry, Boris Vian, Jacques Prévert, Anaïs Nin, Alain Fournier, Paul Claudel et Jean Giono. Pour cette saison nous avons de nouveau réussi à ouvrir aux téléspectateurs des lieux fermés au public, offrant ainsi des visites inédites de lieux inaccessibles. Ainsi la maison où vécut la sulfureuse Anaïs Nin lors de sa liaison avec Henry Miller, l’appartement de Jacques Prévert, voisin de celui de Boris Vian, ou le presbytère natal de Paul Claudel. Mêlant des images d’archives aux visites contemporaines de ces lieux « habités », chaque documentaire sollicite également les témoignages de biographes, de proches, ou de comédiens, qui apportent la chaleur de leur point de vue.


Et une exclue du Croco, UNE!!! 
5 minutes de l'émission pour vous donnez faim....


Diffusion les 
22 juillet 2012 vers 22h30
28 juillet 2012 à 19h55

dimanche 17 juin 2012

Copinage...Elena PIACENTINI

Vu que c'est moi le patron de ce blog, je fais un peu ce que je veux, donc là, je vais vous mettre un article qui n'a rien à voir avec Frédéric Dard, enfin rien, c'est vite dit, Frédéric avait du talent, savait écrire, et bien la dame, non, la grande dame dont je vais vous causer ici, elle est aussi est pleine de talent, je ne peux faire qu'une chose, vous encourager à la lire...

Vu que je n'ai pas lu son petit dernier, j'attends qu'une personne me le procure avec la dédicace qui va bien (Merci d'avance), je vais vous parler de mon préféré : L'ART BRUT
Non pas que cela soit son meilleur, mais moi, j'ai souvent le pinceau qui démange, alors si on me cause peinture, ça m'électrise la virole!


Ce livre est la deuxième aventure du commandant Pierre-Arsène Léoni, flic Corse en poste à Lille. C’est le point commun avec l’auteure, elle-même Corse vivant dans cette ville.
Outre le caractère bien trempé du commandant Léoni – ses amours, ses amitiés et sa vie de flic, qui se mêlent à la narration sans casser le rythme du livre – ce qui m’a vraiment plu dans ce livre c’est qu’il est en corrélation avec l’une de mes passions : les Beaux Arts. Vous connaissez peut être cette toile sublime et envoutante de Francis Bacon : « le Pape qui hurle » ? C’est un  tableau fait d’après une étude du portrait d’Innocent X de Velasquez, qui représente un homme dans un semblant de cage poussant un hurlement sans fin.
Quand on retrouve une représentation de cette œuvre (retravaillée) en trois dimensions devant le Palais des Beaux Arts de Lille, on pourrait penser à une exposition extérieure, un « Happening » de jeunes artistes en mal de reconnaissance et ceci malgré la finesse et la beauté de leur travail. Mais lorsqu’on se rend compte qu’un cadavre est dissimulé dans l’œuvre, on entre dans une quatrième dimension.
Elena nous emmène dans le monde de l’art, nous prend la main et nous guide dans ce microcosme des artistes maudits et talentueux, un monde d’orgueil et de folie créatrice. Un livre passionnant avec une intrigue qui sort vraiment de l’ordinaire. Le seul reproche que je pourrait faire, c’est que chaque toile ayant servie à devenir une œuvre de mort, une scène de crime ne soit pas représentée. Mais après tout, cela fait travailler le lecteur.

Elena Piacentini sera en dédicace à la librairie Majuscule de Dunkerque samedi 23 juin. Avis aux lecteurs, curieux et journalistes : l'occasion de rencontrer un auteur majuscule, lui aussi, et une femme d'une rare intégrité.
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