L'exquise Nouvelle

Pays

mercredi 1 février 2012

Jeu de massacre au château

Bon, je vais faire un truc que j'ai jamais fait ici...

Mais vu que c'est mézigue qui m'occupe du blog, je me suis réuni au sommet de moi-même en compagnie d'une Leffe, et j'ai voté : "Fais qu'est-ce que tu veux, ceusses qui sont pas contents, z'ont qu'à pô lire !"


Je vais vous parler d'un livre qui n'a pas été écrit par Frédéric, ni par Patrice, ni par Joséphine, et même pas que l'auteur il est membre des Amis de San-Antonio,(d'ailleurs si tu me lis, Claude, va falloir combler cette lacune fissa)...

Pourquoi je fais ça?
Oh ! pas seulement parce que le livre est bon, sinon tu penses que j'en ferais des billets sur les polars ici, non, parce que dans ce bouquin, "Jeu de massacre au château" de Claude Vasseur, il y a un truc...
Pas du San-Antonio à proprement parler, bien que l'auteur soit un grand fan. Déjà dans son premier opus, on croisait deux flics venus de la capitale qui ressemblaient étrangement à Sana et Béru...
Non, c'est pas du San-Antonio, le San-Antonio c'était Frédéric et c'est maintenant Patrice, mais tu vois, je te dirais bien que c'est du Béru...
Comme si Béru avait un frangin, un cousin, qui soit privé dans ch'Nord, bourru, vulgaire, alcoolo, pas con et attachant...
Outre ce langage qui nous est si familier, le gus sait écrire, il vous brosse un portrait de la bourgeoisie de province pas piqué des vers et des verres pour le héros...
Un humour et sens du calembour qui ne m'a pas laissé de marbre, bref, un coup de cœur que je tenais à vous faire partager. Fendez-vous d'un billet de 11€ et vous allez en plus de découvrir un nouvel auteur, passez un excellent moment.


 … Je vois un fauteuil immense, de dos. Au travers j’aperçois, ayant perforé la toile, un tisonnier avec un angle qui donne tout loisir au sang de couler vers le sol. Un peu de tripaille est encore accrochée à l’arme improvisée. Le précieux liquide a formé une flaque puis, farceur, s’est mis à rigoler vers la porte. La soubrette qui venait apporter la bouteille a dû connaître la frayeur de sa vie. Je poursuis mon odyssée et découvre les traits du supplicié. Il s’agit de Firmin Finaud. Il n’avait pas tort, quand il pensait que quelqu’un en voulait à sa peau. Son compte est bel et bien réglé… 
Le site de l'auteur

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