Bonjour, excusez-moi, je vire les poussières et toiles d'araignées et je
suis à vous...
Pff, vache, y a longtemps que je suis venu ici...
Manque de temps, déjà, et pas grand chose à dire, cela ne sert à rien, à mon
humble avis, de venir juste pour dire bonjour...
Mais là j'ai du neuf, du beau, du lourd...
Voilà, de par mon métier, enfin, un des deux, j'ai une grande passion pour
la médecine légale, la criminologie et les sciences forensiques.
Je me suis donc offert le magnifique livre : les archives de la police scientifique
française de Gérard Chauvy aux éditions Hors Collection qui vient juste de
paraître.
Un bel ouvrage, y a pas à dire, richement illustré sur les origines de ce
que l'on nome aujourd'hui la PTS.
"La vérité est que nul ne peut agir avec l’intensité que suppose
l’action criminelle sans laisser des marques multiples de son passage. "
Edmond Locard
En 1910, alors que les crimes des « apaches » hantent les esprits et que
Clémenceau vient de créer les « brigades du Tigre », Edmond Locard, l’un des
pères de la criminalistique, fonde, à Lyon, le premier laboratoire de police
scientifique au monde.
Les casse-tête font la joie de Locard, grand admirateur de Sherlock Holmes, et
cet ouvrage revient sur les dossiers extraordinaires qu’il a résolus : le
corbeau de Tulle, l’affaire Gaumet, le singe cambrioleur démasqué grâce à… ses
empreintes digitales !
Empreintes digitales justement, mais aussi examen des pores de la peau, traces
de pas, ongles, empreintes dentaires, traces laissées sur les vêtements,
poussières, taches de sang, étude des documents écrits, le docteur Locard
développe et améliore de nombreuses techniques qui n’ont cessé depuis de faire
leurs preuves.
Avec un détour par Scotland Yard et le FBI, la carrière de Locard et de ses
collaborateurs sont de celles qui ont marqué l’histoire de la police criminelle
mondiale pour toujours.
Grâce à de nombreux documents inédits reproduits ici, c’est à une plongée au
cœur des secrets de l’enquête que nous invite cet ouvrage. La collection
étonnante des objets du laboratoire de Locard (appareils de mesure, documents
autographes, empreintes et armes en tout genre…), conservée à Lyon, y tient une
bonne place, illustrant les tout premiers pas des méthodes d’identification,
ainsi qu’un reportage au cœur de l’INPS aujourd’hui.
Historien et journaliste, Gérard Chauvy est l'auteur de nombreux ouvrages.
Il collabore au Progrès et publie dans la revue Historia.
Pourquoi je vous cause de ce livre?
Ben tout simplement que vous trouverez dedans trois pages sur le Dabe, car
en juin 1940, Edmond Locard créateur de cette police scientifique va
signer un article sur les tatouages dans Un mois à Lyon, aux côté de Frédéric
Dard qui faisait ses premières armes dans le journalisme.
Peu de temps après Marcel Grancher, patron du journal et éditeur décide de
créer le prix LUGDUNUM, et dans le jury de ce prix on va retrouver le Docteur
Locard.
En même temps Frédéric à faire lire son manuscrit de Monsieur JOOS à Marcel Grancher
qui le trouve "buvable" et lui conseille de présenter au susdit
concours, bien lui en a pris, en 1941, le prix lui est attribué.
Cette époque scellera la naissance d'une longue amitié entre Frédéric Dard
et le Docteur Edmond Locard, qui va devenir par la même occasion, de temps à
autres, conseiller technique pour Frédéric.
Locard lui fera par exemple visiter la prison de Lyon, mais surtout il l'aidera,
le conseillera dés qu'il le pourra.
Ils se vouent deux une
admiration réciproque, Frédéric admirant le travail scientifique, la
découverte, la recherche de Locard et Locard le talent littéraire, l'érudition du
langage de Frédéric.
...Je conserve encore des lauriers-hélas fanés-que vous m'avez tressés à une
époque où je n'avais de calvitie à cacher... Frédéric Dard à Edmond Locard
Comme toutes les personnes qui ont compté pour le Dabe, un San-Antonio lui a été dédicacé, un bien choisi pour un toubib qui a défendu une thèse de médecine légale : C'est mort et ça ne sait pas !
"Au Professeur Édmond Locard, son...poulain de retour en affectueux hommage."
S-A
Note reptilienne : Notre vénéré Président anti-crise, Daniel Sirach et
le non moins vénérable MSA sont cité dans ce livre.
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