Mais l'idée était là, farfelue, osée, un peu dingue dans du roman policier, mais comme dirait l'autre, fallait y penser.
Alors que dire d'un gars, qui lui va pas faire causer un clebs mais une girouette, une girouette qui se trouve sur le toit de sa maison.
Alors là, j'en entends déjà dire que la tramontane, c'est le vent de son bled, lui a fait tourner la tête, ben moi je te dis non, je dis juste que le gars est un fan de Frédéric Dard, un Ami de San-Antonio, et que surtout, il a la plume cocasse, et ça c'est bien.
J'ai donc l'honneur et la joie , immense lectorat, de parler de son livre, Cérétan, ma girouette t'épie, avec l'auteur Jean-Luc Issami.
Bonjour Jean-Luc, on ne se connaissait pas, je n'en suis qu'à ma deuxième assemblée générale, c'est par un article et grâce à Sergio Amoré que je t'ai contacté, ce fut un plaisir d'entendre ta voix chantant le soleil (sous la pluie et le froid dans le sud ouest, alors que c'est la sécheresse en Normandie...). C'est toujours un plaisir de savoir qu'un membre de l’association sort un livre, c'est ton premier si je ne m'abuse, quel effet cela fait il de savoir que l'on va lire ton œuvre, que toi qui aimes les livres ?
Tu m’aurais posé la question il y a de cela trois ou quatre mois en arrière, je t’aurais répondu qu’il n’était nullement question de le concevoir. Je me suis pris à un petit jeu grâce à un copain de classe qui s’est exilé en lointaines terres arides du Narbonnais (je réside en PyrénéOrientalies à 90 kms de là). De plus, il est allé leur piquer une fille du coin qu’il a épousée.... mais tout le monde s’en fout ! Bref, je lui ai adressé un ou deux textes par Internet, il a aimé, en a souhaité d’autres et en a exigé de meilleurs. Je lui ai adressé les pires qu’il a jugés pas trop et mieux meilleurs. Puis m’a ordonné d’en faire un bouquin... je m’en fiche j’avais les photos en réserve.
Le principe de faire parler une girouette est loin d'être idiot, en effet du haut de son socle, tournant aux quatre vents, elle voit tout, entend tout. Comment t'est venue cette idée ?
L’idée de la girouette qui parle m’a été pondue par l’oiseau lui-même car j’ai été le premier surpris qu’un simple oiseau en ferraille à la crête plutôt rouillée (et sans emploi) que j’ai bienveillamment placé sur mon toit en tant qu’employé Météoresque du quartier se mette un jour à cocoriser. Au début, c’était le top : mémère écrasait sur le toit et demeurait peinarde comme toute girouette qui se respecte mais voilà que, du jour au lendemain, la Miss décida de jouer les vedettes. Figure-toi, que l’oiseau se mit à intercepter ses compères de passage et à les contraindre à lui rendre des comptes, un peu comme toi quand tu banques à la sortie de l’autoroute... heureux de venir étrenner une paire d’espadrilles dans MON sud.
Trouver un éditeur a été chose facile puisque LA girouette édite elle-même (moi pas !) son délire. Une fois encore, la bestiole m’a obligé à chercher sur la Toile un site où s auto - éditer est à la merci du premier... Merci d’y avoir songé ! Conscient de mes capacités en matière d’agencement de textes et de photos, j’ai confié tout le boulot à un pote ex-imprimeur avec lequel j’ai bataillé durant plusieurs soirées puis nous avons adressé directement les fichiers PDF à l’imprimeur. Mon travail a duré pratiquement neuf mois, le temps d’une grossesse normale et de s’apercevoir que le bébé ressemble étrangement à maman Girouette !
Dans le dos de couverture, on parle de plus de cent personnages différents, tous sont plus ou moins réels, puisque tu mets que le lecteur peur reconnaître untel, voire se reconnaitre lui-même, mais les histoires, est ce de la fiction, des souvenirs, ou bien un savant mélange des deux?
ll y a un curieux mélange de vérité, de fausse vérité, d’histoires vraies et de fausses histoires, du vrai, du pas vrai... et pas besoin, je le répète, de connaître celui-ci ou celle-là. Ce serait faux de dire que oui !
J'ai lu quelques pages de ton livre, et elles m'ont bien plu,puisque je te l'ai demandé, mais une question, peut-être idiote, est ce que ce livre est surtout destiné à un lectorat régional, ou bien moi, du fin fond ma Normandie je peux entraver tout sans connaitre aucun des protagonistes de ce livre ?
Un gars normalement constitué (débarqué en Normandie ou en Provence), s’il a franchi avec un peu de chance le cap du CE2 doit pouvoir s’en sortir pour capter... Les héros du cru sont de type universel... Il y a du San-Antonio et du Pagnol dans l’air !
Est-ce que tu es tenté par l'écriture d'un autre livre ? Peut-être d'ailleurs est-elle en cours...
Écrire un deuxième livre ne me titillait aucunement les neurones mais je te le confesse, érotiquement, tout le monde en redemande déjà. J’ai réalisé la dédicace du bouquin le samedi 23 avril dernier, les gens qui n’ont pu y assister se sont excusés, les potes se remémorent des histoires et m’en proposent de nouvelles. Je ne voudrais pas qu’ils me tirent de ma léthargie en prétextant qu’il est temps de reprendre la plume.
Eh bien Jean-Luc je te remercie pour m'avoir accordé un peu de ton temps, au plaisir de te voir à l'AG, de boire un verre, et surtout, n'oublie pas mon livre avec une jolie dédicace !!!
Si vous aussi vous désirez commander le livre de Jean-Luc pour qu'il vous l'amène à l'AG, cliquez Là!
Je tiens aussi à vous signaler que Jean-Luc avec un autre de ses amis est le concepteur d'un logiciel, un dictionnaire Français/Argot qui répond au doux nom de ARGOTON, en téléchargement libre Ici
Ci-dessous, les premières pages téléchargeables du livre, afin de vous donner un avant gout...
Cérétan, ma girouette t’épie !
À celle qui fait tourner la tête
de ma girouette : la Tramontane…
PRÉFACE
Quel plaisir a été le mien lorsque Jean-Luc ISSARNI, Cérétan de pure souche (du lotentique, aurait dit
PAGNOL), me demanda si j’accepterais de relire et d’annoter d’une plume critique ses productions qui font
revivre avec humour des situations ou des personnages de notre jeunesse !
Il faut dire que, comme lui, j’ai usé mes fonds de culotte sur les bancs de la Communale, sous la férule de
Madame COSTE ou de Monsieur ESPINET, pour ne citer qu’eux.
Plus tard, nous nous sommes retrouvés au lycée et je me souviens avec plaisir des rigolades que nous avons
partagées et, je dois l’avouer, il en était le plus souvent l’initiateur, tant il avait, déjà, le regard pétillant de
malice et le sens de la formule qui déchaîne l’hilarité, et ce, au détour d’un lapsus de tel ou tel professeur.
D’ailleurs, notre cher professeur de lettres de sixième, Monsieur BERTHELOT, avait dû percevoir ses talents
oratoires et satiriques, car, un jour que le bavardage de Jean-Luc avait dérangé sa propre péroraison, il lui
adressa ce trait plein d’humour, rendant hommage du même coup à sa rhétorique : « Maître ISORNI, sortez !
Mais, trèfle de plaisanterie (comme dirait un lapin dans un carré de luzerne), n’anticipons pas (comme
aurait dit MATHUSALEM en parlant de la retraite des vieux), venons-en au fait !
Et le fait, c’est ce projet original qu’a eu Jean-Luc de faire revivre avec une mémoire aussi incisive qu’un
scalpel et un humour aussi décapant que le meilleur antirouille, ces petites anecdotes qui ont marqué notre
jeunesse cérétane, et surtout ces personnages hauts en couleur dont toute notre génération se souvient avec une émotion attendrie et amusée.
Il faut dire que ces héroïnes du quotidien, comme la grand-mère TAZA au catogan bien raide et au menton en
galoche, comme Thérèse REY se faisant un passage dans la travée centrale du bus à grand renfort de coups de ventre et de postérieur, avaient quand même fière allure.
Les figures masculines évoquées dans ces pages, qu’elles soient cléricales, comme l’archiprêtre CARBOU
ou l’abbé CHAUVAT, ou plus simplement laïques, tel notre MARTY de « Lav-Net », ne le cèdent d’ailleurs en rien à leurs consoeurs en matière d’originalité et de fantaisie.
Mais, ce que l’on aime dans ces pages, c’est aussi, et presque surtout, la toile de fond, le décor qui encadre ces personnages du théâtre du passé. Cet arrière-plan, c’est le tissu même d’une vie quotidienne dans une époque révolue, mais ô combien plus simple, conviviale, j’allais dire heureuse, que la nôtre, préoccupée avant tout de rendement et de nombrilisme ! Quel plaisir de retrouver les fêtes du bon vieux temps,
mais aussi les anciennes traditions des jours où la salle de bain n’existait pas et où la convivialité et l’hygiène se réunissaient aux bains douches municipaux, à l’instar des anciens Romains qui n’hésitaient pas à parler de la pluie et des jeux du cirque, côte à côte sur les latrines du Forum.
Quel plaisir aussi de retrouver les vieux quartiers qui avaient une âme : la place des Neuf-Jets et son
intarissable coiffeur, Michel ZOCCHETTO, la trouée (mal)odorante des Tins et son cortège de relents, de
reliefs du « ventre de Céret », comme aurait dit ZOLA.
Bref, le prof de lettres à la retraite que je suis a relu avec délectation ces pages qui savent si bien restituer le
passé dans son épaisseur, sans jamais tomber dans la nostalgie de l’ancien combattant.
Non, c’est bien là l’oeuvre d’un authentique Cérétan qui nous amuse la plupart du temps par ses saillies (ne
voyez là aucune connotation coquine !) et nous met sous les yeux, avec un effet de réel étonnant, des personnages et des anecdotes vieux déjà de ….
... Mais non, le temps s’est arrêté grâce à Jean-Luc et je dirai pour terminer sur le trait dominant de son
caractère, l’optimisme : « mais toi non plous tou n’a pas changé ! ».
Qu’on se le lise !!!
Jacques VIDAL, Cérétan transfuge chez les …… Gavatx.
PROLOGUE
Qui aurait pu prétendre qu’un volatile serait à même de bouleverser à la fois mes us et tes coutumes ? Car,
figure-toi que celui qui me préoccupe est un drôle d’oiseau doublé d’un sacré coco qui n’a pas le bec
tendre !
Pourtant, au départ, la bête n’est en soi (pardon, en ferraille) qu’un coq traditionnel que j’ai conçu et fixé à
un mat en guise de girouette.
Je lui ai fourgué un boulot pépère : se laisser reluque le croupion afin de vérifier la précision d’un éventuel
sirocco ou la ténacité de miss Tramontane qui lui refile ses battements d’elle. Et bien, le zozio, au lieu de me
remercier, que dalle, il me snobe !
Depuis qu’il domine la situation, Machin a pris les choses de haut, n’en fait qu’à sa crête et me toise comme
un vulgaire quidam. Bien vite, je l’ai menacé de lui rabattre le caquet et de lui voler dans les plumes, mais,
arrogant, Monsieur jacte : « Coq ito, ergot sum » traduisible (je pense) par : « Pépé, lâche-moi les baskets. »
Non, mais tu te rends compte : un coq prétendu Gaulois qui cause en latin et se fiche de ta poire de
Catalan, un coup Français, un coup Espagnol !
Heureusement que j’ai repéré son manège avec un couple de pigeons avec lesquels il roucoule des jours
heureux. Sont-ce deux mâles ou deux femelles, un mâle et une femelle, une femelle et un mâle ? Toi, cherche !
Moi j’opte pour deux femelles, car, pire que des pies, ce sont des pies... pelettes qui jasent nuit et jour !
Mais aujourd'hui (plus qu’hier et moins que demain) nous craquons au Râ du sol, c’est l’été, juillet, la très
grosse chaleur... Coco la girouette m’interpelle :
— Fait chaud !
— Sûr !
— Je grince !
— Sûr !
— Mets de l’huile !
— D’accord, à condition de me dire ce que sont devenues
tes ouailles !
— Envolées !
— Trop chaud pour ailes ?
— Elles m’ont tout raconté !
— ???
— Je sais tout, tout, tout sur tout, si, si ! Des histoires noires, véridiques, des vertes et des pas mûres, sur
certains, sur des grosses pointures, décédées ou pas, des histoires rocambolesques et d’autres peu vraisemblables ou inventées.
— Raconte-moi primo ce que tu sais puis, dès que tu auras terminé, nous pourrons aller casser la graine
ensemble.
— D’accord !
— Que dirais-tu d’un petit coq au vin ?
Cérétan, ma girouette t’épie !
À celle qui fait tourner la tête
de ma girouette : la Tramontane…
PRÉFACE
Quel plaisir a été le mien lorsque Jean-Luc ISSARNI, Cérétan de pure souche (du lotentique, aurait dit
PAGNOL), me demanda si j’accepterais de relire et d’annoter d’une plume critique ses productions qui font
revivre avec humour des situations ou des personnages de notre jeunesse !
Il faut dire que, comme lui, j’ai usé mes fonds de culotte sur les bancs de la Communale, sous la férule de
Madame COSTE ou de Monsieur ESPINET, pour ne citer qu’eux.
Plus tard, nous nous sommes retrouvés au lycée et je me souviens avec plaisir des rigolades que nous avons
partagées et, je dois l’avouer, il en était le plus souvent l’initiateur, tant il avait, déjà, le regard pétillant de
malice et le sens de la formule qui déchaîne l’hilarité, et ce, au détour d’un lapsus de tel ou tel professeur.
D’ailleurs, notre cher professeur de lettres de sixième, Monsieur BERTHELOT, avait dû percevoir ses talents
oratoires et satiriques, car, un jour que le bavardage de Jean-Luc avait dérangé sa propre péroraison, il lui
adressa ce trait plein d’humour, rendant hommage du même coup à sa rhétorique : « Maître ISORNI, sortez !
Mais, trèfle de plaisanterie (comme dirait un lapin dans un carré de luzerne), n’anticipons pas (comme
aurait dit MATHUSALEM en parlant de la retraite des vieux), venons-en au fait !
Et le fait, c’est ce projet original qu’a eu Jean-Luc de faire revivre avec une mémoire aussi incisive qu’un
scalpel et un humour aussi décapant que le meilleur antirouille, ces petites anecdotes qui ont marqué notre
jeunesse cérétane, et surtout ces personnages hauts en couleur dont toute notre génération se souvient avec une émotion attendrie et amusée.
Il faut dire que ces héroïnes du quotidien, comme la grand-mère TAZA au catogan bien raide et au menton en
galoche, comme Thérèse REY se faisant un passage dans la travée centrale du bus à grand renfort de coups de ventre et de postérieur, avaient quand même fière allure.
Les figures masculines évoquées dans ces pages, qu’elles soient cléricales, comme l’archiprêtre CARBOU
ou l’abbé CHAUVAT, ou plus simplement laïques, tel notre MARTY de « Lav-Net », ne le cèdent d’ailleurs en rien à leurs consoeurs en matière d’originalité et de fantaisie.
Mais, ce que l’on aime dans ces pages, c’est aussi, et presque surtout, la toile de fond, le décor qui encadre ces personnages du théâtre du passé. Cet arrière-plan, c’est le tissu même d’une vie quotidienne dans une époque révolue, mais ô combien plus simple, conviviale, j’allais dire heureuse, que la nôtre, préoccupée avant tout de rendement et de nombrilisme ! Quel plaisir de retrouver les fêtes du bon vieux temps,
mais aussi les anciennes traditions des jours où la salle de bain n’existait pas et où la convivialité et l’hygiène se réunissaient aux bains douches municipaux, à l’instar des anciens Romains qui n’hésitaient pas à parler de la pluie et des jeux du cirque, côte à côte sur les latrines du Forum.
Quel plaisir aussi de retrouver les vieux quartiers qui avaient une âme : la place des Neuf-Jets et son
intarissable coiffeur, Michel ZOCCHETTO, la trouée (mal)odorante des Tins et son cortège de relents, de
reliefs du « ventre de Céret », comme aurait dit ZOLA.
Bref, le prof de lettres à la retraite que je suis a relu avec délectation ces pages qui savent si bien restituer le
passé dans son épaisseur, sans jamais tomber dans la nostalgie de l’ancien combattant.
Non, c’est bien là l’oeuvre d’un authentique Cérétan qui nous amuse la plupart du temps par ses saillies (ne
voyez là aucune connotation coquine !) et nous met sous les yeux, avec un effet de réel étonnant, des personnages et des anecdotes vieux déjà de ….
... Mais non, le temps s’est arrêté grâce à Jean-Luc et je dirai pour terminer sur le trait dominant de son
caractère, l’optimisme : « mais toi non plous tou n’a pas changé ! ».
Qu’on se le lise !!!
Jacques VIDAL, Cérétan transfuge chez les …… Gavatx.
PROLOGUE
Qui aurait pu prétendre qu’un volatile serait à même de bouleverser à la fois mes us et tes coutumes ? Car,
figure-toi que celui qui me préoccupe est un drôle d’oiseau doublé d’un sacré coco qui n’a pas le bec
tendre !
Pourtant, au départ, la bête n’est en soi (pardon, en ferraille) qu’un coq traditionnel que j’ai conçu et fixé à
un mat en guise de girouette.
Je lui ai fourgué un boulot pépère : se laisser reluque le croupion afin de vérifier la précision d’un éventuel
sirocco ou la ténacité de miss Tramontane qui lui refile ses battements d’elle. Et bien, le zozio, au lieu de me
remercier, que dalle, il me snobe !
Depuis qu’il domine la situation, Machin a pris les choses de haut, n’en fait qu’à sa crête et me toise comme
un vulgaire quidam. Bien vite, je l’ai menacé de lui rabattre le caquet et de lui voler dans les plumes, mais,
arrogant, Monsieur jacte : « Coq ito, ergot sum » traduisible (je pense) par : « Pépé, lâche-moi les baskets. »
Non, mais tu te rends compte : un coq prétendu Gaulois qui cause en latin et se fiche de ta poire de
Catalan, un coup Français, un coup Espagnol !
Heureusement que j’ai repéré son manège avec un couple de pigeons avec lesquels il roucoule des jours
heureux. Sont-ce deux mâles ou deux femelles, un mâle et une femelle, une femelle et un mâle ? Toi, cherche !
Moi j’opte pour deux femelles, car, pire que des pies, ce sont des pies... pelettes qui jasent nuit et jour !
Mais aujourd'hui (plus qu’hier et moins que demain) nous craquons au Râ du sol, c’est l’été, juillet, la très
grosse chaleur... Coco la girouette m’interpelle :
— Fait chaud !
— Sûr !
— Je grince !
— Sûr !
— Mets de l’huile !
— D’accord, à condition de me dire ce que sont devenues
tes ouailles !
— Envolées !
— Trop chaud pour ailes ?
— Elles m’ont tout raconté !
— ???
— Je sais tout, tout, tout sur tout, si, si ! Des histoires noires, véridiques, des vertes et des pas mûres, sur
certains, sur des grosses pointures, décédées ou pas, des histoires rocambolesques et d’autres peu vraisemblables ou inventées.
— Raconte-moi primo ce que tu sais puis, dès que tu auras terminé, nous pourrons aller casser la graine
ensemble.
— D’accord !
— Que dirais-tu d’un petit coq au vin ?
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