Vu que je n'ai pas lu son petit dernier, j'attends qu'une personne me le procure avec la dédicace qui va bien (Merci d'avance), je vais vous parler de mon préféré : L'ART BRUT
Non pas que cela soit son meilleur, mais moi, j'ai souvent le pinceau qui démange, alors si on me cause peinture, ça m'électrise la virole!
Ce livre est la deuxième aventure du commandant Pierre-Arsène Léoni, flic Corse en poste à Lille. C’est le point commun avec l’auteure, elle-même Corse vivant dans cette ville.
Outre le caractère bien trempé du commandant Léoni – ses amours, ses amitiés et sa vie de flic, qui se mêlent à la narration sans casser le rythme du livre – ce qui m’a vraiment plu dans ce livre c’est qu’il est en corrélation avec l’une de mes passions : les Beaux Arts. Vous connaissez peut être cette toile sublime et envoutante de Francis Bacon : « le Pape qui hurle » ? C’est un tableau fait d’après une étude du portrait d’Innocent X de Velasquez, qui représente un homme dans un semblant de cage poussant un hurlement sans fin.
Quand on retrouve une représentation de cette œuvre (retravaillée) en trois dimensions devant le Palais des Beaux Arts de Lille, on pourrait penser à une exposition extérieure, un « Happening » de jeunes artistes en mal de reconnaissance et ceci malgré la finesse et la beauté de leur travail. Mais lorsqu’on se rend compte qu’un cadavre est dissimulé dans l’œuvre, on entre dans une quatrième dimension.
Elena nous emmène dans le monde de l’art, nous prend la main et nous guide dans ce microcosme des artistes maudits et talentueux, un monde d’orgueil et de folie créatrice. Un livre passionnant avec une intrigue qui sort vraiment de l’ordinaire. Le seul reproche que je pourrait faire, c’est que chaque toile ayant servie à devenir une œuvre de mort, une scène de crime ne soit pas représentée. Mais après tout, cela fait travailler le lecteur.
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