Jeudi,Ghislaine et moi partons de Nevers à 10 h 00 vers Paris, à l'aventure. Après deux arrêts, un casse-croûte, un peu de neige, et le passage de quelques saleuses, à peine quatre heures plus tard, nous voyons Montmartre.
Deux passages rue Norvins, et nous trouvons un stationnement. Il pleuviote, il y a du vent, et ça caille.
Ensuite nous cherchons un tabac pour acheter une carte de stationnement (pas de monnaie, pas de CB dans ces horodateurs).
Ça y est, nous sommes en règle, où est-t-il,ce jardin ?
La petite rue Norvins pavée, à sens unique, monte sévèrement vers Montmartre.
Dés le départ se trouve la place Marcel-Aymé, avec sur le mur du fond une sculpture du passe muraille,
Ce mur est en fait la limite basse du fameux jardin.
Nous sommes les premiers devant le petit portillon, même pas un jardinier, il faut dire qu'il n'est que 14 h 30 environ.
Bon, nous avons repéré les lieux, alors direction Montmartre. Nous passons place Dalida (et une petite photo), la place Jean-Marais, la place Jean-Gabin, nous voyons les portraitistes de la place du tertre qui se caillent autant que nous. Quelque photos de Paris superbe malgré la pluie, vue de l'esplanade de la basilique, vu le funiculaire, passage devant quelques bâtiments religieux et allez on redescend au jardin en passant devant les restos et commerces souvenirs à gogos.
Devant le jardin, les employés de la ville sont là, leur conversation est très intéressante, ils ne savent pas qui est Frédéric Dard, ils ne savent pas ce qu'ils doivent faire, et d'ailleurs ils se demandent ce qu'ils font là à se les geler, mais ils ont installé la sono. Il n'y a pas de plaque, ni de rosier.
Petite visite du jardin, environ 600 mètres carrés, légèrement en pente. Une seule allée large de 2 mètres, partant du portillon de l'entrée et ressortant au pied de l'immeuble à l'arrière. Des immeubles tout autour, quelques arbres et arbustes, un peu de pelouse et 2 bancs. Rien d'extraordinaire, un jardinet d'allure sauvage, avec un entretien minimum, quelques rosiers dans l'herbe, quelques framboisiers à fleurs (non fruitiers). Certainement très bucolique en été. Et très boueux en hiver...
Ah, ça y est, voila quelqu'un, comme nous emmitouflé, il s agit de Raymond MiIési.
Nous discutons un peu et nous attendons, la pluie s'est arrêtée, pas le vent.
Tiens voila Jérôme, Jean-François et Dany,
Ça y est ça commence à arriver et là nous sommes une bonne trentaine, dont l'organisatrice de la cérémonie. C'est ma première sortie ASA, je ne connais personne donc je ne sais qui est là. Tiens Joséphine arrive à pied, le temps de dire bonjour à tout le monde et voilà la camionnette électrique du vin chaud.
Là tout s accélère, ça caille toujours, il y a du vent.
Patrick Préjean arrive, nous salue tous, même ceux qui ne l'ont pas reconnu, Patrice est également là, puis toute la famille Dard
Nous sommes de plus en plus nombreux, Daniel Vaillant arrive, puis Robert Hossein et son épouse, et Guy Carlier.
Et voila, petit vin chaud pour tout le monde, nous piétinons dans la boue, nous sommes nombreux, 200 environ, les pelouses sont pleines. Discours (très courts) du maire du 18°, de l'adjoint à la ville de Paris, de Josephine et dévoilement de la plaque. La sono passe un enregistrement de la voix de Frédo, présentation de la rose blanche au nom de Frédéric Dard, plantation d'un rosier à l'entrée du jardin, re-vin chaud, et c'est terminé
Allez rendez-vous à l'expo à 18 h 00 à la mairie.
En redescendant vers la mairie, et surtout vers la brasserie attenante, tout le monde a froid, et tout le monde cherche les flaques dans les pavés pour décrotter les chaussures. Moi j'avais prévu des kleenex, je nettoie le plus gros, et squatte ensuite les lavabos de la brasserie.
Après quelques demis avec les copains, la mairie étant ouverte, nous entrons visiter l'expo avant le gros de la troupe. C'est plus agréable à faire quand nous sommes peu.
Chouette expo, très bien faite (chauffée), dans un grand hall, avec une belle verrière, des escaliers monumentaux, avec des lithos de Boucq, des photos, des documents, et une IBM à boule de Frédo.
Et voilà, ça recommence, d'un coup, plein de monde, de nouveaux discours, dont deux plein d'émotion de la part des filles de Frédo. Toute la famille est là, ils sont tous simples, accueillants, accessibles, on a l'impression d'être leur cousin éloigné dont ils attendaient le retour.
Buffet, petits fours, et champagne.
Photo avec Joséphine.
Discussions avec Thierry et Sergio (allez l'OM).
Certains d'entre nous partent pour le Paris by Night.
Spectacle "Je le jure" au premier étage de la mairie dans la salle des fêtes. A l'entrée les petits-enfants de Frédéric Dard distribuent un exemplaire de San-Antonio offert par les éditions Fleuve Noir. Bien partis pour être aussi sympathiques et accessibles que leurs parents. Agréable idée.
Le spectacle, dans une très belle salle des fêtes, pleine de lustres et de dorures. Une scène, une table avec machine à écrire, deux chaises, un canapé, et un formidable acteur. Pas facile certainement de faire une telle prestation. D'ailleurs il en sort éreinté, le gars, ruisselant de sueur.
Voilà, c'est terminé, au revoir à ceux qui sont encore là, merci Joséphine, merci monsieur le ministre (Daniel Vaillant).
Et nous retournons en province. Sur la route, les saleuses roulent dans tous les sens, il pleut plein temps, les flics bloquent les camions sur les aires d'autoroute, et nous nous roulons. Trois heures plus tard, nous sommes rentrés, des étoiles plein la tete, et des souvenirs aussi, allez dodo.
Vivement la prochaine.
Je tiens à m'excuser auprès de tous ceux auprès desquels je ne me suis pas présenté, et que je n'ai pas reconnus. Promis juré, je ferai mieux la prochaine fois.
Texte et photos de Jacques Bernard.
Et sur la toile, on en cause aussi de ce petit jardin !!
Texte et photos de Jacques Bernard.
Et sur la toile, on en cause aussi de ce petit jardin !!
Quelques photos sympa, dont Joséphine en jardinière sur pure People, un article sur le blog de Christophe Girard, adjoint au Maire de la ville de Paris, chargé des affaires culturelles, Paris-Jardin, Actua Litté.com, un entrefilet dans Livre-Hebdo, et bien sûr le site de la ville de Paris qui le rentre dans ses jardins à visiter.
Bravo et merci pour cet article, je n'y étais pas (malheureusement) mais j'ai vraiment eu l'impression d'avoir participé à cette inauguration.
RépondreSupprimerVivement que j'aille faire une virée à Paname.
Gilloupc